31 décembre 2015

31 décembre au pied de la Pelée

A l'heure où vous êtes déjà en 2016, il nous reste quelques heures à  profiter de cette année 2015.
On vient de passer deux semaines de rêve en Martinique qui n'a pas cessé  de nous ravir. De Sainte Anne à Saint Pierre en passant par le rochet su Diamant (surf au largue à 12.3 nds !!)grande anse d'arlet et Trois Ilets, on a découvert une île trop belle, avec des habitants charmants et une gastronomie au top!
On a aussi rencontré une famille qui navigue sur un bateau identique au nôtre , pendant 8 mois,  avec leurs deux garçons de 7 et 3 ans qui ont tout de suite accrochés avec les filles. On était ravi de partager nos expériences respectives et on espère les revoir vers le Nord des Antilles.
On a enfin eu la chance d'apercevoir la montagne Pelée, 5 minutes entre deux nuages alors qu'elle est invisible depuis plus d'un mois. C'était magique,  ça nous donne trop envie d'y monter et de parcourir toutes les randos qui en font le tour.


D'ailleurs on prévoit d'y revenir pour quelques semaines de vacances ou plus si affinité tant on a aimé.
Pour l'heure on se prépare à partir en république dominicaine (500 milles) où l'on  va retrouver Papa et Thaïs le 6 janvier. Après avoir attendu une fenêtre météo favorable  (30-35 nds la semaine dernière ) on espère que le temps soit clément.

On vous souhaite à tous une bonne année 2016 ! Pleine de joie et de belles rencontres.

27 décembre 2015

Vendredi 25 décembre, le Père-Noël est passé !

Escale technique au Marin pendant quelques jours pour des réparations mineures et pour faciliter la tache du Père-Noël qui a bien gâté les filles.




Nous, on a reçu le plus beau des cadeaux puisqu’on accueillera un troisième moussaillon dans quelques mois !! On a profité de cette étape en Martinique pour faire l’échographie des trois mois qui confirme que tout va pour le mieux. On est trop heureux. La naissance est prévue pour le 14 juillet (notre façon à nous d’être patriote !).

On vous souhaite de bonnes fêtes à tous !



19 décembre 2015

Vendredi 18, un mois de mer

Après près de 600 milles parcourus et déjà 14 îles explorées, le bilan de ce premier mois est très positif. Côté navigation, on a pris nos marques, les rôles s’organisent à bord. On parle de moins en moins pour les manœuvres qui sont plus fluides. Les automatismes se mettent en place, on anticipe mieux les difficultés, la météo, le parcours. Certaines manœuvres demandent encore un peu d’entrainement, telle que la prise de bouée à Sandy Island, par 23 nds, sans gaffe, mais quand on a observé la technique des autres plaisanciers, on s’est dit que ce n’était pas si facile et qu’on n’était pas les seuls à s’y prendre à deux fois…
Côté vie à bord, c’est le grand luxe. Le catamaran est très spacieux, le carré et le cockpit sont très confortables. A part le rationnement en eau douce et en énergie, la vie à bord est agréable. On a quelques difficultés pour s’approvisionner en produits frais mais ce sera plus facile en République Dominicaine où parait-il les fruits sont très bon marché.



Les filles se sont vraiment bien adaptées à leur « maison-bateau Ysun » comme dirait Raphaëlle. Juliette dort encore beaucoup dans la journée, et au moins 12 heures la nuit. Elle goûte plein de nouveaux plats et adorent les bananes. Elle apprend des mots tous les jours mais celui qu’elle préfère c’est « KALLA », qui sert à tout et est très utilisé. Elle est propre ou presque depuis deux semaines, en suivant l’exemple de sa sœur. Elle se baigne toute seule dans sa bouée. Elle adore voir d’autres bateaux passer, elle leur adresse de grands signes accompagnés de « au revoir » ou « bye bye » selon les cas, ce qui ne manque pas de lui rapporter un franc succès. Par contre c’est une vraie cascadeuse et on ne compte plus les bosses et autres éraflures.


La lessive des habits de poupée



Raphaëlle apprend le vocabulaire marin et se plait à nommer chaque objet : « bout », « manivelle de winch », « voile », « taquet », « barre à roue », etc… Elle pose des questions sans arrêt et veut tout comprendre. Elle adore nager, faire du canoë et aller dans le « petit bateau Ysunette » (l’annexe). Ce qui lui manque le plus : Manon et Apolline. Ce dont elle a hâte : aller à l’école avec Apolline et Marin. D’ailleurs elle aime beaucoup faire l’école à bord avec les cahiers de petite section de maternelle, surtout les gommettes. Elle rêve d’avoir un cerf-volant (elle l’a commandé au Père-Noël).

Mercredi 16, première navigation de nuit sur Ysun

Pour attaquer cette nuit de mer, on s’est bien préparé : on a étudié la nav de près, on a rentré tous les points de route dans le GPS, on a ajouté des flash lights sur nos gilets de sauvetage, on a sorti les pulls, les cirés haut et bas en pensant qu’ils ne serviraient pas, on a rajouté une ligne de vie à l’arrière du bateau pour passer d’une coque à l’autre en sécurité, on a préparé des vivres : un gâteau au chocolat, une soupe, j’ai même fait du pain !
 Bref on est fin prêt à 18h quand on appareille de Béquia en direction de Sainte Lucie (60 milles). On apprécie le coucher de soleil en abordant le premier canal (entre Béquia et St Vincent) en donnant le biberon des filles puis on les couche rapidement. On file à 9 nœuds avec un ris dans la GV, ça va vite… On se dit qu’on va arriver trop tôt à Sainte Lucie !
En arrivant vers St Vincent, on est rejoint par une colonie de dauphins qui nous accompagnent un long moment. C’est magique ! Sous le vent de St Vincent, le vent tombe tout-à-fait et on est obligé de faire un peu de moteur. 
Vers 22h30, alors que PE prend son premier quart, il attaque le deuxième canal (entre St Vincent et Ste Lucie) et là, ce n’est pas les mêmes conditions : mer formée, 25 nds au près… On prend un second ris et on avance à plus de 7.5 nds. On est content de mettre un pull et les salopettes !
La nuit est magnifique, on est émerveillé ! Les sensations sont bien plus fortes que durant le jour. On a l’impression de tracer. Le plancton fluorescent, les étoiles filantes, le croissant de lune, on ne sait pas où donner de la tête. On croise quelques cargos, un paquebot, des bateaux de pêche et on fait route un long moment avec le Royal Clipper, un voilier de croisière de luxe.
Derrière Ste Lucie, re-belote, plus de vent, on renvoie les ris et on fait un peu de moteur. Quand on arrive devant Marigot Bay, notre escale prévue initialement, il est 2h30, beaucoup trop tôt pour risquer un mouillage forain. On continue donc la route en direction de la Martinique qu’on atteint un peu avant 8h, ravis de cette expérience.

Mouillés à Ste Anne, on pense avoir la visite de la boulangère qui, tous les matins, vient faire la livraison du pain et des croissants en annexe pour tous les bateaux au mouillage. Mais dommage, on a dû arriver trop tard !

16 décembre 2015

Dimanche 13 au mercredi 16, le début de la remontée

On quitte Grenade le 13 décembre et c’est une navigation éprouvante qui nous attend. Pas en terme de distance (37 miles), mais avec des conditions fatigantes : au près, par 20-25 nds, avec une mer très hachée. On barre tout le temps de peur de se planter dans une vague. On arrive finalement à Carriacou vers 16h. 
Les filles ont été adorables pendant la traversée, ont fait de bonnes siestes et ont joué tranquillement à l’intérieur ou dehors, harnachées avec leur harnais d’escalade.


Le lundi, on fait étape à Sandy Island, une île de rêve, longue bande de sable blanc avec quelques cocotiers. Puis on repart en direction d’Union, au près. On est content de retrouver ces paysages qu’on connait déjà bien. On a l’impression d’être à la maison ! On passe entre le reef de Clifton et Palm Island pour rejoindre la baie de Salt Whistle Bay à Mayreau. Le mouillage est splendide, nous sommes ancrés sous le vent d’une langue de sable d’une cinquantaine de mètres avec la mer de part et d’autre.


Après une nuit moyenne à cause du roulis qui s’est levé dans la nuit, on part vers 7h pour rejoindre Bequia, Port Elizabeth. Vers 9h20, alors qu’on est encore à 10 miles de Port Elizabeth, PE reborde encore peu la GV et là, la bordure du premier ris se casse ! Il est trop fort mon PE !!! En attendant de réparer à Béquia, on prend le second ris et on termine à 6nds…

Jeudi 10 au samedi 12, derniers jours à Grenade

Avant d’entamer la remontée vers les Grandes Antilles (République Dominicaine où l’on retrouvera Thaïs et Papa vers le 6 janvier), on fait de nouveau escale à Grenade. 
On consacre ces quelques jours à l’avitaillement (courses, eau, carburant), on visite un jardin botanique et on part à l’aventure à terre ! On prend un « bus » sorte de van équipé de 17 places ( !), avec le reggae à fond, un conducteur un peu fou sur des routes très sinueuses et étroites… Je n’ai jamais tenu les filles si fort, alors qu’elles, elles dansaient sur le reggae tout en mangeant trois bananes chacune ! On rejoint une cascade (Anandale Waterfall) où un homme se fait payer quelques dollars pour sauter depuis son sommet (au moins 20 m). Après le retour flippant en bus, on est bien content de se retrouver au calme sur notre bateau.


Mardi 8 et mercredi 9, Hog Island, l’escale hippie

On mouille deux jours dans un endroit bien tranquille, avec quelques bateaux de grand voyage et d’autres où vivent des hippies qui sont la depuis bien longtemps. Hog Island est au sud de Grenade, abritée par plusieurs ceintures de corail. La plage est déserte, on y trouve juste un petit bar fait de planches mal ajustées où tout est à 5 Ec$ (1.7 euro). 
On tente une découverte de l’île mais on est vite repoussé par une horde de moustiques affamés qui nous attaquent malgré le répulsif. On se contente de la plage… 
On quitte à regret ce petit paradis, mais on a encore tellement d’îles à voir !

8 décembre 2015

Grenade, Pricly Bay

Après St Georges, on fait étape à Prickly Bay, dans le Sud de Grenade, baie qui n'a finalement peu d'intérêt (malgré les commentaires du guide), si ce n'est que l'on y découvre une boucherie! Mais pas n'importe laquelle, une boucherie française, ouverte en juin par un couple venant de Fréjus, qui vend de la très bonne viande, de la charcuterie et du fromage. BONHEUR!! On dévalise leur étal...
Il faut dire que depuis notre départ de Martinique il y a trois semaines et demi, on a mangé deux fois du poulet. La viande est très difficile à trouver dans les Grenadines et les produits frais en général sont très rares et très coûteux. On ne s'attendait pas à manger autant de conserves et de pâtes/riz/lentilles...



NB: La boucherie ("Le Boucher") est située à côté du débarcadaire côte ouest de la baie, près des pontons, derrière le restaurant, Gaming Lounge.
M



Grenade, St Georges' harbour, l'étape gastronomique

Partis de Tyrell Bay le 3 décembre, on met le cap sur St Georges, au sud de la côte Est de Grenade.

 Du 3 au 6 décembre

Après la traversée du dernier canal des Grenadines, nous arrivons sous le vent de Grenade. L’île est magnifique, très escarpée. Le port de St Georges est très accueillant, très vivant et très pratique pour faire un avitaillement de qualité. On a le sentiment de retrouver la civilisation. Il s'agit de la plus grosse ville que l'on aborde depuis la Martinique. On est frappé par l'héritage culturel des influences anglaise, française et créole. On n'est pas abordé par les "comités d'accueil" habituels prêts à nous vendre tout et n'importe quoi. On est aussi moins étiqueté dollars ambulants. On en profite vraiment pour visiter la ville et rencontrer les habitants qui sont très accueillants et n'hésitent pas à venir discuter avec nous. On s'y sent vraiment bien!

PE





2 décembre 2015

J-22 avant Noël

Ce soir, on découvre les surprises laissées par Maman et Henri à leur départ avec ordre de ne les ouvrir qu’en décembre. Plein de décorations de Noël, des guirlandes articulées, un petit sapin éclairé et sa guirlande et des livres de Noël pour les filles (des livres pour nous aussi mais pas sur Noël…) ! On est trop gâtés ! Ils ont pensé à tout ! Même au calendrier de l’avent avec DEUX chocolats par jour, emballés dans des petits papiers et stockés au frigo discrètement depuis Fort de France. On maintiendra le calendrier au frigo jusqu’à Noël, de peur de perdre notre précieux butin.

Merci encore !

M

Nuit agitée

(J’en connais quelqu’uns qui vont être déçus du contenu du post au vu du titre)

En partant de Clifton hier dans l’après-midi, on a mis le cap sur Carriacou et plus précisément Grand Bay, un mouillage sur la côte au vent, soi-disant bien protégé par la barrière de corail. 
Pour l’atteindre, on s’est fait une belle nav au travers par 22 nds de vent, avec une houle bien formée. Le bateau filait à plus de 9 nds malgré le ris dans la GV !
Pour entrer dans le mouillage, on a difficilement repéré l’entrée de la passe, assez étroite, avec des vagues la barrant par le travers. On a finalement réussi à entrer et là, surprise, le mouillage est désert, sauvage mais très agité !! Une houle soutenue, beaucoup de vent et pas de réel abri. Malheureusement, il est trop tard quand on arrive pour passer la passe dans le sens inverse, on aurait alors eu le soleil de face et ce n’est pas recommandé ! Nous voilà bloqué pour la nuit dans un endroit sans danger mais très inconfortable. On passe la fin de soirée et la nuit à se faire secouer, à se relayer pour surveiller que l’ancre ne chasse pas, et finalement on quitte ce mouillage dès les premières lueurs du jour, avant que la houle ne se lève trop dans la passe, pour rejoindre Tyrell Bay (Eh oui, on y revient !) pour se reposer de cette épreuve. Belle navigation au portant en empannant entre les Iles Salines et Frigata, avec un surf à 11.9nds (1 ris dans la GV) !
Quand on arrive vers 7h40 à Tyrell Bay (côte sous le vent), les filles se réveillent juste et nous disent qu’elles ont très bien dormi ! Elles sont parfaites !

M

1 décembre 2015

Faux départ

Samedi 29 au mardi 1er décembre

Samedi matin, on quitte Union Island pour se rendre à Carriacou, île qui ne dépend plus de St Vincent mais de Grenade. A peine sortis du port, on se rend compte qu’on a oublié de faire la clearance de sortie de St Vincent et les Grenadines. En effet, à chaque fois que l’on entre ou sort d’un pays, il faut se signaler au service douanier. Sans clearance de sortie de St vincent, on n’est pas sûr de pouvoir faire celle d’entrée à Grenade. On décide tout de même de tenter le coup et de faire les blonds (idée de Marie). On fait route vers Hillsborough Bay à Carriacou mais à l’heure où on arrive (15h), la douane est fermée. Après-midi et nuit sonorisés par du reggae à fond diffusé par le resto en face duquel on a mouillé.
Dimanche, on se rend à Tyrell bay en passant par Sandy Island qui est un îlot de carte postale : longue plage de sable blanc, eau turquoise et cocotiers épars. Malheureusement, on ne s’y arrête pas car le mouillage est très exposé. Tyrell Bay est soi-disant un des mouillages les plus sympas des Grenadines voire des Antilles (d’après le guide). Tout le monde s’est donné le mot (ou a le même guide que nous), et on se retrouve à 200 bateaux mouillés dans la baie, coincés entre une raffinerie et des bateaux épaves. Finalement, on prend juste le temps de déjeuner et pris de remord (et surtout déçus de ce mouillage), on décide de retourner à Union Island pour faire la fameuse clearance. On met donc le cap sur Chatham Bay, un havre de paix sauvage ou l’on reste deux jours pour se reposer, faire du snorkeling, du kayak et des crêpes au nutella.
Mardi 1er, on se rend de nouveau à Clifton pour faire la clearance et un peu d’avitaillement.
Puis route pour Grenade !

On réalise qu’on est le 1er décembre. Autant vous dire qu’on a du mal à penser à Noël avec les 29°C et la mer turquoise. Mais Mamoune et Henri ont laissé des petits paquets surprises dans le bateau en partant, que l’on doit ouvrir aujourd’hui. Peut-être s’agit-il d’un calendrier de l’avent ou de déco de Noël!


Merci à tous pour vos nombreux messages par mail, blog ou Iridium. Ça nous fait un immense plaisir d’avoir de vos nouvelles.

28 novembre 2015

Retour à Union : départ de Mamoune et Henri

On est bien triste de les voir partir. Leur aide a été précieuse pendant la prise en main du bateau. C’est pour nous le début de l’aventure à 4 !

Petit Saint Vincent

Départ vers 9 heures, direction PSV. On a une bonne brise avec 22 nd de vent. On est content de voir le comportement du bateau au « près » (60 degrés du vent…) en prenant comme même un ris. On arrive à PSV sans encombre, dans un mouillage magnifique.  L’île de PSV est privée et occupée par un resort luxueux. On s’offre un bon resto sur la plage le midi, les filles se régalent avec une bonne assiette de frites et un brownie en dessert, tout ça après avoir mangé leur repas sur le bateau…




Palm Island - Chatham Bay

Le lendemain, petite nav’ pour Palm Island, une île annexe de Union, avec une grande plage de sable blanc et un hôtel caché dans une cocoteraie. On se retrouve dans un petit paradis ! Les filles sont heureuses de prendre un bon bain de mer, même si elles ont failli se faire piquer le goûter par des Iguanes sur la plage.

En fin d’après-midi direction Chatham Bay à Union. On trouve une ambiance totalement différente, la baie est grande, sauvage et bien abritée de la houle. Elle est aussi réputée pour ses rafales et c’est Marie qui en fait les frais en perdant sa casquette dans une bourrasque.


Union Island

Après un mouillage à Mayreau (Saline Bay) pour le déjeuner, on rejoint le village de Clifton à Union Island. Cette petite ville est la plus vivante de ce qu’on a pu voir pour le moment. On rencontre des habitants très acceuillants et on trouve de quoi faire un petit ravitaillement. On se renseigne également pour le retour de Maman et Henri en Martinique puisqu’il y a un petit aérodrome. Ils partiront vendredi dans un coucou qui fait Union à Canouan à Saint Vincent à La barbade à Fort de France !! Le soir on retrouve la civilisation en prenant un apéro-cocktail dans un bar classe de la ville : le Bougainvilla. Trop sympa.

Tobago Cays

Le lundi matin on part vers le Sud direction les Tobago Cays ! Un des sites les plus réputés des Grenadines. Le chenal d’accès est entouré de rochers, vive le GPS. On mouille au sud de Petit Rameau dans un lagon paradisiaque, accueillis par plein de tortues. Il s’agit d’un parc naturel protégé par une double ceinture de corail. Le snorkeling sous le bateau nous permet déjà d’admirer des raies, des tortues et autres créatures aquatiques.

Moustique : l’île des milliardaires

On quitte Bequia et sa belle baie en direction de Moustique. Belle nav’ au travers, on aperçoit même une tortue entre Petit Nevis et l’Isle à Quatre. Le mouillage de Moustique est onéreux et très rouleur, pas franchement une affaire en apparence. Mais la plage est magique et la ballade à terre très agréable d’après Maman et Henri qui profitent de l’hospitalité d’une habitante qui leur fait découvrir son île. Le soir on se régale avec deux belles langoustes cuites au barbecue.


21 novembre 2015

Béquia

Première île de l’archipel des Grenadines. Après une courte navigation, on mouille à Port Elizabeth au Nord-Est de l’île de Béquia. La baie est vaste bordée de belles plages et sur ses coteaux s’accrochent de petites maisons colorées. Il fait bon vivre.
On parvient enfin à faire notre clearance d’entrée. On se sent tout de suite bien dans le petit village, on entend du reggae partout, qui s’échappe des bars et restos à la déco soignée. PE attrape une grosse étoile de mer pour le plus grand plaisir des filles ; on la remet bien vite à l’eau, et on la voit s’éloigner « rapidement ».

Jeudi 19 novembre : Pirates des caraïbes

Navigation vers Wallalibu Bay sur l’île de Vincent. Il reste des décors de cinéma de Pirates des caraïbes 2. L’ambiance générale est inquiétante, un peu austère.

On est reçu par un comité d’accueil qui nous aide à amarrer le bateau et qui nous vend des langoustes délicieuses.

Traversée du canal de Sainte Lucie #maldemer

35 miles de navigation au travers avec 4 mètres de creux et 20 nœuds de vent. On est tous un peu barbouillés. Il nous faudra quelques jours pour s’amariner vraiment.
A la hauteur de Harbour Bay un filet de pêche invisible se prend dans l’hélice tribord, on doit stopper Ysun et plonger à l’eau pour sectionner le fil. Pas de dégât à part la casse de la gaffe dans le combat.

On mouille sur la rive Nord de Marigot Bay, autrement appelé Trou à Cyclone, mouillage très protégé, peu rouleur et de bonne tenue. Premier tour d’annexe pour Raphaëlle et Juliette, qui l’appelle « bébé Ysun »



Prise en main d'Ysun

Lundi 16 novembre

On commence l'inventaire et la prise en main du bateau avec Paul de chez Punch Croisières qui s'avère être un excellent pédagogue. C'est plaisant de connaître les moindres détails de son bateau, ça permet aussi d'appréhender plus facilement les problèmes et de pouvoir les anticiper.




Mardi 17 novembre

Premier appareillage : première manœuvre à bord de notre gros catamaran qui n'est pas de plus faciles. On hisse la GV à la sortie de la passe du Marin en prenant la direction de Sainte Anne. Après avoir déroulé le Génois, on file à plus de 9 noeuds au travers par 16 noeuds de vent. Quel plaisir !
Paul veut tester notre niveau de navigation et après plusieurs manoeuvres tests, il nous confie Ysun pour les 5 prochains mois (ouf) !


15 novembre 2015

Transat aller

Après un lever aux aurores, nous voila partis pour un vol de 8h30 au-dessus de l’Atlantique.
Le vol s’est passé sans encombre, mais les filles n’ont pas dormi une seule seconde !
Arrivés à l’aéroport du Lamentin, nous sommes abasourdis par la chaleur avoisinant les 30 degrés. Nous sommes accueillis par Coco le loueur de notre van et un gros grain qui nous mouille jusqu’aux os pendant le chargement des bagages.
Arrivés au port du Marin, on découvre le bateau sur lequel on va vivre pendant les 5 prochains mois : Ysun, un Nautitech 40 . La première impression est très bonne. Le bateau est accueillant et a eu une rénovation qui semble tenir ses promesses, nous verrons à l’usage…


Première nuit sur le bateau, très chaude. Les filles sont dévorées par les moustiques ! Et réveil très tôt avec le décalage horaire. On est étonné par leur adaptabilité. Les deux puces sont tout de suite à l’aise dans le cockpit extérieur et disent bonjour aux passants.
Dès le petit déjeuner avalé, on met en place leur piscine gonflable pour que les filles se rafraîchissent.

10 novembre 2015

J-2 jours

Le départ approche à grand pas ! Pour nous suivre à la trace nous avons fait l'acquisition d'une balise GPS. Pour voir notre position, cliquez sur le lien :

http://share.findmespot.com/shared/faces/viewspots.jsp?glId=0dFSGdlGPOW9ZOA9R8PGqN3p1ciIbL4Tx

Nous avons également un téléphone satellite dont le numéro est le suivant : 881632569911
Mais attention, c'est 5 euros la minute si vous nous appelez !
En revanche l'envoi de sms est gratuit à partir du lien suivant :

https://messaging.iridium.com/

7 octobre 2015

Nom de blog

Vous avez été nombreux et inspirés pour nous proposer un nom de blog...
Voici quelques unes des meilleures propositions :
- Ysun fous!
Ysun où les Moreau?
Famille à l'unYsun
- Ysun tout compris
Ysunset beach
- Sea Sex Ysun 
- dans un style plus recommandable: Kyrie et l'Ysun !

Mais le gagnant toutes catégories (qui gagne une semaine de croisière en voilier dans les Caraïbes), c'est Raphaël C. avec son Mad'Ysun ! Mad c'est "fou" en anglais et "bon" en breton, et Ysun, vous l'aurez compris, c'est le nom de notre bateau !

Entraînement intensif à la voile pour les filles cet été

Du 8 au 15 août 2015 : une semaine de cabotage entre Saint Quay Portrieux et Granville à bord de Delphina.
Les filles ont fait preuve d'une extraordinaire capacité d'adaptation! Elles ont adopté leurs cabines en un clin d’œil, la "douchette" dans une bassine, et le déjeuner à la gîte! Juliette a même fait 2 pas à bords (parmi ses tout premiers!).
Raphaëlle était ravie de voir les dauphins au large de Granville mais déçue de ne pas croiser de baleine...

Une première idée du parcours


Les préparatifs se concrétisent! 
Sous réserve de météo favorable, de bonne santé de l'équipage et du bateau, de nos coups de cœur pour les mouillages ou les "bateaux-copains", voici une idée approximative de notre parcours dans les Caraïbes. 


  • Nous partirons de Paris le 13 novembre 2015 pour Fort de france où nous découvrirons notre voilier à la marina du Marin.
  • Vers le 18 novembre : Départ pour les Grenadines après l'avitaillement et la prise en main du bateau
  • Fin novembre-début décembre : Grenadines
  • Décembre 2015 : Iles au large du Vénézuela
  • Janvier 2016 : République Dominicaine
  • Fin janvier-début février : Puerto Rico
  • Février : Iles Vierges américaines et britanniques
  • Début mars : Anguilla, Antigua, Barbuda
  • Fin mars : Guadeloupe, Dominique
  • Début avril : Martinique
  • Le bateau doit être rendu le 14 avril 2016 à Fort de France.

On est bien conscient que notre parcours réel ne sera probablement pas identique à celui-ci, mais il a l'avantage de pouvoir guider nos amis et familles qui ont l'intention de venir partager notre aventure.