9 avril 2016

Du 29 mars au 3 avril : Les Saintes ou la douceur de vivre

On mouille d’abord quelques jours devant le bourg de Terre De Haut, sur bouée. On en profite pour sillonner dans l’île à pied. On visite entre autres le fort Napoléon à partir duquel on a une magnifique vue sur la baie. Ce fort est très bien conservé puisqu’il a été terminé 30 ans après la fin des conflits franco-anglais dans les Caraïbes, les pierres venant du Havre en bateau… On y voit des iguanes en liberté dans le jardin botanique.




 Le fait de rester plusieurs jours nous permet de prendre notre temps, on passe même un long moment à la bibliothèque municipale où les filles se régalent des histoires racontées par la bibliothécaire. On flâne dans les ruelles où les vieux Saintois nous saluent du pas de leur porte.








La vie ici semble facile, en tout cas pour nous : avitaillement, toboggans, plage au même endroit ! Ce qui est d’autant plus pratique qu’on n’a toujours pas réussi à faire réparer notre moteur d’annexe et que donc nos trajets à terre sont compliqués. En effet le vent souffle toujours fort dans la baie et à notre premier essai pour rejoindre le rivage, on doit faire demi-tour parce qu’on n’étale pas le vent avec notre annexe gonflable et nos rames en plastique qui se plient en deux sous la pression de nos gros muscles ! Heureusement un Allemand très sympa nous remorque et vient même nous chercher au retour. Les jours d’après, on utilise exclusivement le kayak qui est bien plus sûr !



On trouve finalement LE mécano nautique de l’île, Jean-Marc, mécanologue d’après le journal local, qui, en plus d’une grande gentillesse, répare les 2 pannes du moteur en moins de 24h et nous offre une douzaine d’œufs de ses poules.

On part mouiller ensuite deux jours à un mille de là, sous le vent du Pain de Sucre, dans un aquarium de coraux et poissons multicolores.






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