9 avril 2016

Du 3 au 8 avril, Dominica ou Zion




 Après une super nav au près à 8 nds dans le canal entre les Saintes et la Dominique avec peu de mer, on atteint notre dernière île avant la Martinique, dernier pays, la Dominique ! On atterrit à Prince Ruppert Bay, au fond de laquelle on trouve la ville de Portsmouth. On est accueilli par des boyboats très sympas et très chaleureux. Ils nous renseignent pour les formalités de douane et les différentes visites de l’île. Ils se chargent même de laver notre linge, vrai luxe !


Lundi, nous embarquons à bord de la barque de James Bond (c’est ainsi que se fait nommer notre guide !), pour une ballade sur la Rivière Indienne, rivière appartenant au Parc naturel, très bien préservée, avec de la mangrove et des vestiges des décors de Pirates des Caraïbes. Il nous conduit jusqu’au Bush bar où des rastas servent un punch maison « Dynamite »… Ils offrent aux filles des oiseaux et sauterelles tissés en feuilles montés sur des fleurs d’hibiscus.









Au retour, en passant en barque sous un arbre, on aperçoit un énorme boa constrictor qui semble dormir juste au-dessus de nos têtes. C’est bien sûr à ce moment-là que Raphaëlle hurle que sa sœur vient de lui écraser le pied… Frayeur !


Mardi, nous partons visiter une partie de l’île en voiture. Nous commençons par aller rendre visite aux Indiens Kalinago, qui sont 3000 à vivre sur la Dominique, dans un territoire relativement indépendant. On visite un « village modèle » et surtout on apprend plein de choses sur la vie dans la forêt grâce à notre guide qui nous montre comment pêcher des écrevisses avec de la noix de coco ou se faire des tatouages avec des fougères (toujours utile). On a adoré !









L’après-midi, on profite des cascades d’Emerald Pool et Jack Waterfalls où on est tout seul au milieu de la forêt vierge. C’est fou ! On se baigne tous les quatre dans une eau bien plus froide que la mer des Caraïbes jusqu’au moment où Raphaëlle crie qu’elle vient de marcher sur un oursin… En fait il s’agissait d’une châtaigne au fond de l’eau mais c’était l’aventure…








Mercredi, on rencontre nos voisins de voilier, Friday, Anne-bé et leur petit David qui vivent en Dominique en partie sur leur bateau. On leur confie notre stock d’antibio, kit de sutures et bande de résines inutilisés pour qu’ils les distribuent en fonction des besoins. On passe un bon moment chez Sandy’s, un beach bar où se côtoient rasta et plaisanciers en bonne entente, sans rapport commerciaux ni « locaux/touristes ». On rencontre une vielle française qui dispute une partie de dominos endiablée avec un rasta comme s’ils étaient de vieux amis. On ne pensait pas qu’un tel lieu était possible. Décidément on est vraiment charmés par cette île magnifique et humaine.



Seul regret : les randos ont l’air superbe, à flanc de volcans, dans la forêt tropicale… On reviendra !
On rejoint dans l’après-midi Roseau, la capitale que l’on parcourt à pied à la tombée de la nuit. Là encore, pas de touriste. Les habitants nous saluent dans la rue, ont un petit mot gentil pour les filles…C’est tellement agréable.

"2 ans et trois ans"

Jeudi, on profite du marché haut en couleurs de Roseau puis on file tout au sud de l’île à Soufriere Bay devant le charmant village de pêcheur de Scotts Head. En arrivant dans la baie, on est rejoint à la nage depuis la rive par un homme qui vient pour nous aider à nous amarrer en mode mouillage sur ancre et amarre « cocotier » frappée à terre parce que les fonds sont très profonds. Il nous explique aussi que le mouillage sur ancre est interdit mais que ce n’est pas grave, on aura juste une petite « discussion » avec les policiers… On préfère ne pas mouiller dans une réserve naturelle où c’est interdit, par 28 m de fond, avec 30 nds de vent de travers par rapport à la plage et avec un gros ressac. Notre ami repart à la nage avec deux bouteilles de 1664 bien méritées. De notre côté, on mouille sur bouée devant « Champagne Reef » pour un superbe snorkeling sur un tombant. Parfois, de petites bulles de gaz s’échappent du reef d’où le nom mais on n’en a pas vu. Par contre, on a vu une belle langouste et un couple de grosses tortues luth.










Le soir, dernière nav de nuit pour rejoindre la Martinique… Dernier canal aussi, avec de supers conditions, 20 nds d’est au travers, houle d’1.5m, on file à 8 nœuds malgré les deux ris dans la GV qu’on a pris pour ne pas arriver avant le jour en Martinique. Pas de lune, juste les étoiles et la voie lactée. Vers 23h, en doublant le Prêcheur en Martinique, on est accueilli par un banc de dauphins qui vient jouer dans l’étrave. D’abord, on ne les voit pas, on les entend juste, on les cherche, puis on les aperçoit grâce au plancton fluorescent qui moule leur silhouette ! C’est magique !!
On ralentit encore dans la rade de Fort de France et au petit jour, on se dirige vers l’anse Noire, de nouveau accompagnés par des dauphins. On vient de finir la boucle, retour à Fort de France…
Dans moins d’une semaine, il faudra rendre le bateau alors on s’octroie quelques jours de repos en Martinique, histoire de profiter jusqu’au bout de ce voyage de rêve !


























1 commentaire:

  1. Super photos bien colorées!
    Profitez bien jusqu'au bout d'Ysun!
    bisous à tous les 4!
    Anne

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